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Préparation de l'interview B. Lacour

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Message par CamilleV Mer 4 Oct - 16:01

I. Historique de la structure.

Depuis quand le SASP existe-t-il ?

Pourriez-vous nous raconter la manière dont cette initiative est née ? Qui en ont été les membres ou les organismes fondateurs ? Est-ce une initiative qui revient en propre à l'association "Jeunesse et avenir" ? Ou était-ce une commande du Conseil Général ? D'une autre instance ?

"Le SASP intervient sur les délégations de la solidarité du Conseil Général 44 du bassin de Saint Nazaire et du Pays-de-Retz."

Qui en a conceptualisé le projet ? Avec quels moyens (autrement dit : est-ce que le PADI a pu être un lieu ressource pour en tracer les lignes forces) ?

Existe-t-il des liens entre votre SASP et ceux de Cambrai et de Chateubriand ? Si ce réseau existe, quel support d'échange permet-il ?

II.  Cadre institutionnel

De quel agrément dispose le SASP ? Notamment pour quel nombre d'usagers ?

Pourriez-vous nous donner des éléments sur la manière dont est financée la structure ? dotation globale ou prix de journée ?

"Le SASP est un service gratuit pour les bénéficiaires, financé par le Conseil Général. Une participation peut être demandée pour des activités ponctuelles. Le budget du service est autorisé et contrôlé par la direction générale de l’action sociale (Conseil Général)."

Quelle place le SASP occupe-t-il dans l'association "Jeunesse et avenir" ? Quelles articulations existent entre le SASP et les autres établissements de l'association (le Foyer d'Accompagnement, l'ESAT, le SAVS) ? Est-il adossé à un autre de ces établissements en particulier ? Ou au contraire son autonomie est-elle clairement marquée institutionnellement ?

III. Le fonctionnement institutionnel

Pourriez-vous nous donner des indices concernant l'organigramme du SASP et sa composition ? Comment expliquer ces choix de recrutement (par exemple, selon les éléments que B.L. nous aura délivré : un gros noyau d'éducateurs et pas d'aide puéricultrice ou infirmière) ?

Attendre ou avoir un enfant, c'est nécessairement se retrouver d'un coup confronté à de nombreux interlocuteurs nouveaux (gynécologue, la maternité, la PMI, puéricultrice et pédiatre, l'école, etc.). Un service comme le vôtre à la fois s'offre comme un guide pour mieux circuler parmi tous ces services, mais c'est en même temps un interlocuteur de plus. Pourquoi ne pas avoir choisi d'assumer certains rôles traditionnellement réservés à d'autres institutions, par le recrutement d'une aide puéricultruce, de cesf (?), d'aides à domicile, etc. ?  

Comment s'organise le travail d'équipe, la répartition des tâches et des rôles entre les différentes fonctions ? Y a-t-il des spécialisations qui ont été encouragées ou qui se sont créées au cours du temps (par exemple une "Madame logement" ou un "Monsieur maternité") ?

Quels outils d'organisation sont donnés aux équipes ? Quels types de réunion ? A quelle fréquence ?

Y a-t-il d'autres spécificités de votre fonctionnement ou des innovations à ce niveau que vous jugeriez pertinent de nous faire partager ?  

IV.  Composition du public, son orientation et son admission.

Par quels relais vous sont généralement adressés les usagers ?

Quelle part des usagers bénéficie déjà d'un accompagnement social ? Quelle part d'entre eux est accueilli dans un établissement spécialisé de type foyer d'hébergement ?

Avez-vous des indications concernant le degré de déficience des usagers ? Combien relèvent de la DIL/DIM/DIP c est quoi DIL/DIM/DIP?? Quel profil est le plus représenté dans vos services ?

Avez-vous des indications chiffrée concernant le nombre de familles dans votre secteur (bassin de Saint Nazaire et Pays-de-Retz) qui pourraient potentiellement être concernées par votre accompagnement ? Quel pourcentage prenez-vous effectivement en charge ? Quelle explication pourriez-vous donner à la part manquante, à ceux que vous ne parvenez pas à toucher ?

D'après nos lectures, pour nombre de personnes, avoir un enfant semble souvent aller de pair avec une volonté de s'émanciper à l'égard du secteur du handicap. Est-ce là quelque chose que vous confirmez ? Parvenez-vous à toucher le public des personnes en projet d'enfant ? Ou ne vient-on vers vous que majoritairement lorsque les "problèmes" commencent à arriver ?

Lorsqu'une personne se présente à vos services, comment se déroule l'étape de l'admission, notamment du point de vue de la notification ? Si nous posons cette question, c'est notamment en regard au temps de la grossesse ou de la maternité, qui est un temps court, dont le caractère parfois imprévu peut déboucher sur des situations de crise et d'urgence. Ce temps court peut alors entrer en contradiction avec le temps administratif de la MDPH. Disposez-vous d'un système de notification d'urgence, comme cela arrive dans d'autres structures ?

" Chaque personne accompagnée doit bénéficier d'une orientation de la MDPH. La demande de notification doit être adressée à la MDPH de son département, avec le certificat médical rempli par le médecin de son choix."
Que spécifie la notification de la MDPH? Si le SASP est nommé sur la notification, comment conciliez vous les délais de traitement de la MDPH et le désir d enfant ou les problèmes d éducation?

Pour que l'accompagnement se mette en place, et dans le cas où c'est un couple qui en fait la demande, les deux parents doivent-ils demander une notification ? Ou l'un des deux suffit ?

Vous arrive-t-il de refuser d'accompagner des personnes au motif que leur projet de parentalité n'est pas viable, par exemple eu égard à une incapacité présumée à prendre soin de l'enfant sans maltraitance ? Ou ce travail d'alerte et de prévention fait-il partie intégrante de votre travail d'accompagnement ? Autrement dit accueillez-vous toute personne qui souhaite avoir un enfant ou seulement celles dont le projet peut être défendu ?

"Le SASP s’adresse aux personnes en projet d’enfant, dans l’attente d’une naissance ou aux parents d’enfant(s) mineur(s), vivant seuls ou en couple, souhaitant bénéficier d’un accompagnement. "

Parmi les familles qui vous arrivent et dont l'enfant est déjà né, quel facteur les poussent à se tourner vers vous ? Quel âge ont alors les enfants ?

Quelles limites donnez-vous à votre accompagnement, notamment face aux situations de maltraitance ? Quelle contractualisation est mise autour de ces limites ? Les familles sont-elles informées dès l'admission que, la situation l'exigeant, vous pourriez entreprendre des démarches aboutissant à des enquêtes sociales, type information préoccupante ? Voire au placement final de l'enfant ?

V. Modalités d'accompagnement


A quel moment se formalise le projet avec la personne ?

Les personnes intéressées peuvent contacter directement le S.A.S.P, ou se faire aider par un proche ou un professionnel de leur choix.
1ère rencontre : Le couple, ou le parent seul, est reçu au service, sur rendez-vous, par le représentant de la direction et d’un(e) éducateur(trice). Les modalités concrètes d’admission et les missions du service sont alors présentées. Le couple, ou le parent seul, est invité à faire part de son souhait de poursuivre la procédure d'admission, le jour même ou ultérieurement.
2ème rencontre : Le couple, ou la personne seule, est invitée à rencontrer la psychologue et un(e) éducateur(trice) du service, en vue d’évaluer la demande et les besoins.
3ème rencontre : Le pré-projet est finalisé avec le couple ou la personne seule. Les bénéficiaires sont invités à signer le contrat d’accompagnement, le jour même ou après un délai de réflexion.

Avec quels outils et à partir de quel référentiel menez-vous une première évalution des compétences parentales ? Par qui cette évaluation est menée ? Sur quelle conséquence débouche-t-elle si elle est très négative et que la personne persiste dans son projet ?

Le projet d'accompagnement semble centré sur le domicile : pourquoi privilégier cet axe plutôt que des propositions de médiation collectives ?

Les interventions du SASP s’effectuent principalement au domicile des bénéficiaires, sous forme d’échanges autour du quotidien des parents avec leurs enfants. Il s’agit de proposer des accompagnements pour « faire avec les parents » et non « faire à leur place ».

Certaines formes de soutien peuvent prendre une dimension plus collective regroupant plusieurs familles, notamment pour les activités de médiation.

Les pères ont-ils droit à des moments d'accompagnement ou à des ateliers qui leurs sont spécifiquement dédiés ?

Des temps d'accompagnement ou d'activité sont-ils prévus pour l'enfant seul, sans ses parents ? Ou l'accompagnement est-il exclusivement centré autour de la cellule familiale ?

Malgré les difficultés que dans certaines situations cela peut poser, une place est-elle accordée aux grand-parents dans l'accompagnement ?

VI. Partenaires éducatifs

Qui sont vos partenaires privilégiés ?

Voir à ce sujet le guide vie affective et familiale, présent sur le site du sasp : http://www.leguidevif.fr/

Menez-vous des actions de sensibilisation auprès de vos partenaires sur la parentalité des personnes en situation de déficience intellectuelle ? Avec quels outils ?


VII. Partenaires institutionnels


Le Réseau via affective, sexualité et parentalité des personnes en situation de handicap : qui regroupe-t-il ? Est-ce que ça constitue une aide réelle pour vous aider à avancer dans votre action ? A quel niveau ?

PADI : semble ne plus exister, vraiment ?

VIII. Documents à transmettre

Un exemplaire de trame de projet individuel
projet d'établissement
réglement de fonctionnement

IX. Question finale

On peut venir visiter ? Faire un stage d'observation ?

CamilleV

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Date d'inscription : 05/03/2016

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